mardi 27 février 2007

LA POLICE ET LA REPUBLIQUE

O.Recasens, JM.Decugis, C.Labbé

"Place Beauveau: La face cachée de la police" Editions J'ai Lu janvier 2007; 445 pages

"La police est-elle instrumentalisée par le politique? Le poste de ministre de l'Intérieur est-il un tremplin pour devenir président de la République?A quoi, à qui servent tous ces renseignements qui remontent chaque jour au ministre?Quel est le vrai pouvoir des syndicats dans la police? Le rôle de la franc-maçonnerie? La guerre des polices existe-t-elle encore? Pour qui roulent les grands flics?D'où viennent et à quoi servent les millions d'euros qui circulent de la main à la main Place Beauveau? La police manipule-t-elle les journalistes? "

Renseignement, Intelligence économique, Services Spéciaux sur Internet

L'Ordre public


Le crime sur Internet

La police nationale . Ministère de l'Intérieur

Les sondages: meilleurs ennemis de la politique ?

Un site sur les medias au coeur de la présidentielle

N’est-ce pas une prouesse que de prédire sans trop d’erreur, en interrogeant seulement 900 personnes quelques minutes au téléphone, ce que sera le vote de plusieurs millions d’électeurs? ....
Voir aussi La cyberdémocratie et La guerre des idees


Le vote électronique en 10 technologies

jeudi 22 février 2007

BLOGS ET SITES POLITIQUES

Voir L'information par les blogs
Cyberdémocratie sur Internet


SITES ET BLOGS DE CANDIDATS

GAUCHE
http://www.desirsdavenir.org

Parti socialiste

parti communiste
les verts

Ligue communiste révolutionnaire

Lutte ouvriere


CENTRE
http://www.bayrou.fr/
http://www.udf.org

DROITE
http://www.sarkozy.fr ;

htt
p://www.u-m-p.org

villiers2007.over-blog.com
Front national



SITES ET BLOGS D'ANALYSE POLITIQUE
Observatoire de la presidentielle 2007

Observatoire de la web campagne
Netpolitique

Versac

QUELQUES LIVRES SUR LA POLITIQUE FRANCAISE

Voir Bibliographie du politique
Bibliographie de la France


FORCES POLITIQUES:

F.Bongrand "Le marketing politicien" Bourin , 264 pages: le showbiz du pouvoir, importé des Etats-Unis. Le syndrome Frankenstein
J.M.Dru "La publicité autrement" Gallimard 239 pages 2006

H.Constant et V.Nouzille "Députés sous influence: le vrai pouvoir des lobbies à l'Assemblée" Fayard 2006, 500 pages: assistants parlementaires "spécialistes des relations institutionnelles",
cabinets de lobbying.Colloques dans les locaux du parlement. Absence de règles sur l'activité des lobbies...

G.Courty "les groupes d'intérêt" La Decouverte Repères 2006 , 122 pages; résumé des travaux sur les groupes d'intérêt: à Washington , Bruxelles, en France

P.Breton" L'incompétence démocratique La Decouverte 2006 , 262 pages. Etat réel des compétences démocratiques: déficit dans la capacité de prise de parole et de formation des opinions. Idée d'une "subsidiarité démocratique" au niveau le plus proche des citoyens, par travail à l'école et sur les lieux d'apprentissage

P.Brechon: "Comportements et attitudes politiques" Presses universitaires de Grenoble , 2006, 186 pages Les éléments de la socialisation, de la famille aux medias. Les formes de participation politique: manifestations, grèves, comportements électoraux

Guy Hermet:"Les populismes dans le monde" Fayard 2001
JF Kahn "Les bullocrates" Fayard 225 pages 2006: la super-elite aveugle et sourde, illégitime et profondément nuisible de grands patrons, politiciens, patrons de presse

C.Deloire et C.Dubois "Sexus Politicus" Albin Michel 2006 Le sexe et la politique

D.de Villepin "Le cri de la gargouille" Albin Michel 2002 "Le marchandage de services et de faveurs qui tissent les relations de cour"

"Gauche et Droite" dossier spécial dans Philosophie Magazine de janvier 2007
René rémond "Les droites aujourd'hui"

L.Parisot et le MEDEF " Besoin d'air" Seuil 2007 152 pages

M.Pebereau et B.Spitz, Institut de l'Entreprise" C'est possible: Lettre ouverte à notre prochain président" Robert Laffont 237 pages

LA SOCIETE FRANCAISE
Serge Paugam: "Repenser la solidarité: l'apport des sciences sociales" PUF
M.Fontanet, N.Grivet, V.Saintoyant "Le modèle social français" Odile Jacob 2007

LA RUPTURE DU LIEN SOCIAL
A.Honneth" La société du mépris; vers une nouvelle théorie critique La Decouverte 2006 , 350 pages Les injustices sociales sont repérées par la philosophie sociale mais il manque la lutte pour la reconnaissance. Il faut une pluridisciplinarité capable d'exposer des rationalités diverses.


S.Beaud, J.Confavreux, J.Lingaard "La France invisible" La Decouverte 2006, 644pages. Ceux qui ne cherchent plus de travail, de logement, de papiers, les vieux pauvres, les surendettés, les stagiaires,
Ils n'intéressent pas les medias, les politiques, les citoyens parce qu'ils n'entrenet dans aucune catégorie administrative bien définie


SOCIETE MULTICULTURELLE

D.Fassin et E.Fassis " De la question sociale à la question raciale? représenter la société française" la Decouverte 2006 , 262 pages
Si la notion de race est depuis longtemps abandonnée par biologistes et anthropologues, le racisme n'en persiste pas moins. La discrimation devient un enjeu politique

S.Sellam: "La France et ses musulmans: un siècle de politique musulmane 1895-2005" Fayard 2006 , 392 pages. Présence dans le Sud ouest de morisques expulsés d'Espagne, Abd el Kader en France, l'islamologie française et les intellectuels musulmans modernistes, les débuts de l'immigartion ouvrière. Le contrôle de l'Islam de 1830 à 1947 (refus d'application de la Loi de 1905 . La politique actuelle envers les citoyens musulmans, entre tutele et laïcité.


L'INDIVIDU:

Olivier Rey :"Une folle solitude: le fantasme de l'homme auto-construit" Seuil 2006, 330 pages
Histoire de l'émancipation de l'individu:développement scientifique et technique, idéal démocratique. L'individu hypermoderne condamné à s'inventer à partir de ses propres forces. De là des solitudes réelles et des conduites mortifères

Z.Bauman: "La vie liquide" Le Rouregue/Chambon 2006, 202 pages: l'état de liquéfaction qui menace notre existence et notre société.crainte permanente de laisser échaper une nouveauté, peur de l'obsolescence, obsession de lier et délier au gré des circonstances, peur de nouer des attaches trop fortes...Triomphe du consumérisme "discontinuité, desengagement, oubli, vitesse, déchet". les célébrités remplacent les martyrs ou les héros, l'intelligence efface la culture, le désir instantané remplace l'amour


PERSONNAGES POLITIQUES
Pierre Pean" L'inconnu de l'Elysée" Fayard 2007
Jean Montaldo" Chirac et les quarante menteurs" Albin Michel 2007: Les "affaires"

Renaud Revel "L'égérie L'énigme Claude Chirac" J-C Lattès 2007

"Nicolas Sarkozy, la fringale du pouvoir" W.Emmanuel, Flammarion, 412 pages

"Un pouvoir nommé désir" Catherine Nay Grasset 476 pages

"Le Trombinoscope " guide du monde professionnel et
politique (http://www.trombinoscope.com)



BILANS ET PERSPECTIVES DE LA FRANCE

Le déclin et les déclinistes

Nicolas Baverez "Vieux pays, siècle jeune - La France et le monde, 2001-2005 " Perrin 2006


Alain Finkelkraut: "Qu'est ce que la France" : "Nous sommes à la croisée des chemins. La tâche qui nous incombe n'est pas de décliener ce que nous sommes mais, quand il est encore temps, de le choisr en toute connaissance de cause"

Patrick Artus et M.P.Virard: "Comment nous avons ruiné nos enfants" La Decouverte 2006 , 166 pages La France a fait le choix d'un système favorisant les retraités par rapport aux actifs. Moindre investissement dans l'avenir dans l'université et la recherche. En tentant de relancer la croissance par la consommation , les politiques ont stimulé les importations sans adapter l'offre industrielle. Remise en cause des choix d'une génération s'annonce douloureuse.

D.Thesmar et A.Landier" "Le grand méchant marché. Décryptage d'un fantasme français" Flammarion


Elections France

LES INTELLECTUELS DANS LES ELECTIONS FRANCAISES

Un évènement médiatisé des dernières semaines: le ralliement à Sarkozy de certains intellectuels de gauche

HISTOIRE

L'intellectuel a toujours eu un rôle important dans la vie de la société , surtout d'ailleurs dans la société de cour, voire dans l'entourage immédiat du Prince.

Ce n'est pas une exclusivité française : philosophes et universitaires ont eu, au début du XIX° siècle un grand rôle dans la formation du romantisme national allemand face à l'occupant napoléonien. L'Espagne a beaucoup médité sur la crise de 1898 et sur la difficulté de l'union républicaine, l'Angleterre sur la fin de sa domination mondiale etc...L'Union soviétique a eu ses penseurs officiels et ses dissidents (Sakharov, Soljenitsyne). Les Etats-Unis ont navigué entre l'héritage démocrate de Roosevelt et le réalisme républicain de Kissinger...ou GW.Bush. La plupart des gouvernants se sont méfiés du peuple et ont cherché à l'encadrer par les idées.


On date traditionnellement l'origine des intellectuels de l'Afffaire Dreyfus , avec le "J'accuse" de Emile Zola. Mais c'est négliger, en amont les philosophes positivistes et les Saint-Simoniens, le Siècle des Lumières, les pensées du Grand Siècle autour de la monarchie absolue, les humanistes et réformateurs religieux du XVI° siècle, les clercs fondateurs de multinationales religieuses (bénédictins) ou pourfendeurs d'hérésies (Dominicains, jesuites) et en tant que tels, conseillers du monarque (Saint Eloi, les grands cardinaux de l'absolutisme puis les prêtres défroqués comme Sieyès ou Talleyrand) ...

Plus près de nous le débat pacifiste (Romain Rolland, Dorgelès) ou nationaliste (Péguy, Maurras, Barrès) autour de la guerre de 1914 puis de l'entre-deux guerres. La II° Guerre Mondiale verse nombre d'écrivains dans la Collaboration, d'autres dans la Resistance, éventuellement accompagnée d'une adhésion au communisme bolchevique.L'après guerre s'anime sur le débat du communisme et des libertés (Sartre contre Camus et contre les "hussards"), prolongé par la décolonisation et surtout la Guerre d'Algérie. Des intellectuels passent de la sensibilité de gauche à la droite nationale (Malraux)

Tout comme les hommes politiques, les intellectuels proviennent de diverses sources en couches successives: guerriers, magistrats, financiers, universitaires. A partir du XIX° siècle les grandes écoles, Polytechnique, la Rue d'Ulm en produisent énormément.D'autres catégories sociales montent occasionnellement sur le haut de la scène: avocats et médecins (souvent francs-maçons) de la III° republique, officiers de marine sous Vichy. Les grands militaires à quatre ou cinq étoiles (Leclerc, de Lattre, Giraud, d'Argenlieu, d'autres encore) s'effacent devant de Gaulle ou sont effacés par lui après la II° Guerre Mondiale, puis à l'occasion de la guerre d'Algérie (le quarteron de généraux félons...)

AUJOURD'HUI

Le temps des enarques, intellectuels au moins par la durée des études, est venu, après 1958, quand la quasi-disparition du régime des partis a éliminé les politiciens professionnels au profit des ministres techniciens . Ils sont apparus en politique après le départ de de Gaulle; avec Valery Giscard d'Estaing et Jacques Chirac, Jean Deniau . Plus tard autour de Mitterrand , une vague d'enarques post-quarante huitards apparait soit aux postes de gouvernements : Rocard, Jospin, Chevènement, Aubry, Guigou, Royal, soit dans les cabinets ministériels.

Ce ne sont pas forcément des intellectuels, puisqu'ils exercent un pouvoir à partir d'une compétence technique ou d'un rôle d'apparatchik. Mais leur nombre s'est accru, notamment du fait de l'alternance en cohabitation, de 1981 à 2002, qui obligeait à entretenir deux équipes de gouvernants potentiels.Parmi les enarques non-gouvernants (pour le moment?) , on compte quelques intellectuels en petit nombre et d'impact assez modeste.

Dans les trente dernières années (les Trente Piteuses après les Trente Glorieuses) la famille des intellectuels s'est bien élargie et pas seulement de quelques dizaines d'enarques très apparents.

Avec la hausse du niveau d'éducation, le nombre de diplômés d'enseignement supérieur - donc d'intellectuels potentiels- a prodigieusement augmenté, notamment dans les sciences humaines et sociales sans grands débouchés . A défaut d'une occupation professionnelle, des masses d'historiens, psychologues, sociologues, philosophes, politologues etc..s'engagent dans le militantisme en compensation de leurs petits boulots.Des formations nouvelles (agrégés de gestion, agrégés de sciences sociales...) apportent aujourd'hui des éclairages différents


Les romanciers ont une pratique ancienne de l'intervention politique. Plus nouveau, avec la société de divertissement, les artistes s'engagent en politique et avec eux, les intermittents du spectacle, lanceurs d'albums, chanteurs de music-hall, candidats à la Star academy, rappeurs, taggeurs. Disposant d'une notoriété acquise selon d'autres méthodes: leurs capacités artistiques bien sûr, mais aussi les artifices du show business, ils servent de caution politique aux puissants avec qui ils sont photographiés.

Même schéma pour les grands sportifs (surtout pour les sports à grand spectacle ou ceux qui récoltent des médailles olympiques) récupérés pour la bonne cause: petites pièces jaunes, soutien à diverses minorités, amitiés du Prince...

Cette intrusion élargie de la société civile dans le champ politique est conforme à l'idée même d'une démocratie...participative, au moins autant que ce l'était au temps de la simple démocratie représentative (depuis la III° république) et au cours de la lutte contre les absolutismes.Les débats radio-diffusés ou télévisés font appel à des publics de commentateurs non-professionnels. Le web et surtout les blogs, les communautés en ligne renforcent une mediatisation déjà bien avancée. Les intellectuels n'ont plus le monopole pas plus que les anciens orateurs des réunions publiques.

C'est aussi le signe de la diversification des questions politiques où le pouvoir est légitimement interpellé sur des questions gestionnaires non négligeables, au-delà de la sphère régalienne : démographie, immigration, santé publique, pauvreté, logement, écologie ...ceci jusitifie largement la montée des intellectuels experts de quelque chose mais aussi des vulgarisateurs (quelques granfds journaliste de persse écrite ou parlée ). Mais le journaliste lui-même se veut une star voire un guide spirituel. Qui n' a pas été agacé dans ces interviews d'experts qualifiés et ces colloques où on a droit à deux minutes d'expert pour vingt-huit minutes de journaliste...simplement bavard.

D'une manière générale, les "intellectuels" ont contribué à formuler les concepts essentiels de la vie politique et sociale. Ils l'ont fait contre (notamment XVIII° siècle) et, le plus souvent avec, les détenteurs du pouvoir : monarques (Louis XIV, Bonaparte, Napoleon III) et grands ministres (Sully, Richelieu, Mazarin, Colbert, Turgot...). Leur rôle dans la création des idées et valeurs n'est pas négligeable ; leur "rentatibilité" effective, du moins au point de vue des gouvernants.

Ont-ils été de droite -ordre, tradition, responsabilité individuelle- ou plus souvent de gauche -égalité, fraternité, progrès-, ce qui est plus facile quand on n'a aucun pouvoir ?

Les passages de la gauche vers la droite ont été nombreux dans l'histoire intellectuelle comme dans l'histoire politique (et peut-être aussi dans la vie humaine: le révolutionnaire de vingt ans fabrique un honorable conservateur retraité) . On a semble-t-il, un nouvel exemple de ce glissement autour des elections de 2007.

La presse fait grand cas du ralliement à Sarkozy d'un certain nombre de "nouveaux philosophes" .
Evènement reél, imaginaire? probablement relatif comme bien des choses. Important, futile ? probablement relatif aussi comme tout ce qui relève de la communication.

S'il n'était, lui aussi victime d'un désir de notoriété, l'intellectuel devrait s'en tenir à son vrai rôle. Celui que Malraux exprime par la bouche du Commandante Garcia (un... ethnologue, combattant pour la republique espagnole) "Le rôle d'un intellectuel n'est pas d'approuver mais de décrire et comprendre"
Ce n'est sans doute qu'un beau rêve de romancier

Voir TABLE DE LA FRANCE

TABLE DES IDEES

Guerre des idees

mardi 20 février 2007

FRAUDE FISCALE ET SOCIALE

D'après Les Echos du 20 février, le Conseil des prélèvements obligatoires, ex-Conseil des impôts, évalue la fraude fiscale et sociale entre 29,1 et 40,2 milliards d'euros, soit de 1,7 % à 2,3 % du produit intérieur brut (PIB) , soit à peu près le déficit budgétaire de l'Etat (36,2 milliards d'euros). cela correspond aussi aux ordres de grandeur des programmes présentés par Nicolas Sarkozy ou Segolène Royal.
"C'est certainement le délit qui, en termes financiers, fait le plus de victimes". Rattaché à la Cour des comptes,l e Conseil des prélèvements obligatoires, préconise la création d'un office européen de contrôle fiscal sur le modèle d'Europol pour la police ou d'Eurojust pour la justice.
Les deux tiers des "fraudes et irrégularités " sont imputables aux impôts - 4,3 milliards d'euros pour l'impôt sur le revenu (IR), 4,6 milliards d'euros pour l'impôt sur les sociétés (IS), entre 7,3 et 12,4 milliards pour la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) - et le tiers restant concerne les prélèvements sociaux.L'évaluation de la fraude fiscale et sociale est limitée aux recettes et ne porte donc pas sur les prestations sociales (allocations chômage, prestations familiales etc.)

Au-delà des secteurs dans lesquels le travail au noir est une pratique courante (agriculture, bâtiment et travaux publics, hôtels-cafés-restaurants, spectacle), on souligne le développement de la fausse sous-traitance et de la sous-déclaration d'activité dans le petit commerce, le déménagement, le transport routier et les services (nettoyage, sécurité gardiennage, assistance informatique).Les fraudes s'internationalisent par "la création de coquilles vides dans un pays à fiscalité privilégiée", "la délocalisation de bases de taxe professionnelle", "la diminution des plus-values par le recours à des sociétés étrangères interposées" ou encore la hausse sensible du nombre de travailleurs détachés dans le cadre de "prestations de services transnationales".Les auteurs du rapport insistent sur l'ampleur de la fraude à la TVA - entre 7,3 et 12,4 milliards d'euros détournés chaque année - notamment dans l'électronique, la téléphonie et le textile. En 2005, 112 entreprises ont dû rembourser à ce titre 239 millions d'euros et verser 481 millions de pénalités au fisc.Les nouvelles technologies créent "de nouveaux vecteurs de fraudes" via " le développement de comptabilités informatisées dans les entreprises et les prestations des services dématérialisés".
Le Conseil propose de cibler le contrôle sur "les contribuables les plus à risque" en développant l'interconnexion des fichiers administratifs, encore trop peu répandue.

Voir LA FISCALITE
evasion fiscale et paradis fiscaux